Un peu d'histoire
Les populations européennes connaissaient et consommaient
depuis au moins le IVe millénaire av. J.-C., une variété
de cerise autochtone, celle du merisier sauvage. La sélection
permettant peu à peu de sélectionner ceux aux fruits
les plus gros et les plus sucrés, les plus précoces ou
les plus succulents.
Le grand gastronome romain Lucullus est le premier
à en avoir parlé. Selon la légende il aurait
rapporté la « perle rouge » à Rome au
retour de sa campagne contre le roi du Pont Mithridate VI (vers
70 av. J.-C.). Considérant que certaines variétés
de cerise moderne sont originaires d'Asie mineure, cela peut être
vraisemblable. Par ailleurs le nom italien de la cerise, ciliegia rappelle
effectivement le nom de la région de Cilicie, en Asie mineure.
Cependant le cerisier était déjà connu des Grecs
qui le nommaient kerasion, d'après Kérésoum.
Une autre explication est donnée par Jules
Verne dans un ouvrage peu connu "Kéraban-le-Têtu".
Alors que ses héros longent la mer Noire en direction d'Istanbul,
ils passent par une ville nommée Kérésoum
où « le cerisier abonde ». Il mentionne que le
bois de ces arbres est aussi utilisé pour faire des pipes.
C'est de cette région, ajoute-t-il, que Lucullus envoya les
premiers cerisiers à Rome pour qu'ils y soient acclimatés.
En France, il fut cultivé pour le commerce
dès le haut Moyen-Âge, ses fruits délicats
et sucrés étaient appréciés, mais
aussi son bois, à la texture et à la finesse délicate.
Cependant c'est à Louis XV, qui aimait beaucoup ce fruit,
que l'on doit l'optimisation et la culture intensive du cerisier
moderne.
Variétés
Il existe de nombreuses variétés de
cerises, mais deux catégories, les douces et les acides.
Parmi les douces, (les cerises proprement dites) on
trouve les bigarreaux qui sont des fruits doux fermes et sucrés,
avec une infinité de variétés (burlat, napoléon,
cerise de Céret, noire de Méched, Guillaume, Reverchon...).
On peut dénombrer plus de deux cents variétés
vendues sur les marchés en Europe, auxquelles il faut ajouter
autant de variétés très locales, génétiquement
différenciées au cours du temps, en fonction de l'acidité
des sols et des divers essais de greffons
Parmi les acides,, on trouve les guignes à
la chair molle, les griottes particulièrement acidulées,
les merises, et les cerises sauvages, au nombre de trois variétés
:
Les amarelles, essentiellement la cerise de Montmorency
Les griottes, dont la plus connue est la griotte du
Nord
La cerise anglaise, peu consommée car très
aigre .
Fiche de cultures des cerisiers
La taille des cerisiers se pratique en hiver ou au
printemps, avant la floraison.Elle consiste à supprimer"
les gourmands ", renouveler les branches pour les productions futures,épointer
toutes les petites branches,pour qu'elles ne se cassent pas avec le poids
des fruits et aérer l'arbre pour que le soleil pénètre
et permettre aux cerises de mûrir.
La cerise est très sensible aux pucerons noirs
et à l'humidité ( les fruits éclatent
et ne sont plus commercialisables).
Des traitements anti- pucerons sont quelques
fois indispensables.
La récolte
La récolte des cerises est au mois de juin.
Nous les ramassons avec la queue ce qui est nécessaire pour
la conservation du fruit.
Nous les trions(à la main) pour vérifier qu'il n'y ait
pas de cerises abîmées,puis nous les mettons dans des petits
plateaux de 5 kgs , ensuite nous les livrons
au GIE OBJAT FRUITS.